L’alpage dans l’Entre-deux-guerres d’après Raoul Blanchard : déclin et recomposition

Fondateur de l’Institut de Géographie alpine, Raoul Blanchard (1877-1965) publie entre 1937 et 1958 les 12 volumes des Alpes occidentales. Les extraits suivants jettent un éclairage précieux sur l’économie des alpages de Savoie au début du XXe siècle. On constate que loin de décrire un système traditionnel, Raoul Blanchard insiste sur les transformations rapides qui affectent ce secteur depuis plusieurs décennies. Le “déclin” ou la transition comme l’on veut, de l’économie traditionnelle montagnarde débute non pas dans les années 1950-1960, mais dès la fin du XIXe siècle.

De la petite à la grande montagne dans le Chablais

« Dans les sections où l’inalpage a gardé sa faveur, une autre transformation s’opère : de l’exploitation par « petits montagnes », on tend à passer à la forme de « grandes montagnes ». Rappelons brièvement une fois pour toute, d’après M. Arbos, la signification de ces termes : la grande montagne réunit sous la direction d’une équipe de bergers un grand nombre d’animaux, tandis que dans la petite, chaque famille garde le soin de ses bêtes. Le Chablais était jadis un pays de petites montagnes où les mouvements d’été du bétail entraînaient avec eux une partie de chaque famille dans des migrations souvent complexes. Celles-ci s’effectuent toujours : à Châtel, les bêtes montent le 20 mai à des pâturages communaux de faible altitude où elles restent jusqu’au 1er août, puis à des alpages plus élevés jusqu’au 15 septembre, et redescendent à leurs prairies de printemps avant de rentrer aux villages ; à Morzine, elles s’arrêtent également à des chalets intermédiaires du 10 mai au 10 juin et du 15 octobre à fin novembre ; à Vacheresse une moitié seulement marque le pas dans la montée vers les hauts sur les communaux de moyenne altitude. Mais faute de personnel disponible, certaines familles trop restreintes ne peuvent plus déléguer une partie de leurs membres pour accompagner les bêtes dans ces migrations ; on prend l’’habitude de confier à d’autre la garde et l’entretien du bétail. Sur Montrion, les alpages des Lindarets, bien en amont du lac, comptaient 70 chalets habités l’été vers 1900 ; il s’y tenait même une école temporaire ; vers 1927 on y trouvait plus que les représentants de sept familles, chargées par location ou entente particulières du bétail de beaucoup d’autres, et déjà mûrissait l’idée de pousser l’évolution jusqu’à la forme de grande montagne. De même à Vacheresse, pour les beaux alpages d’Ubine où montent chaque été 260 à 300 bêtes ; mais le groupe de 26 chalets installé au pied de l’altier mont Chauffé autour d’une modeste chapelle qui évoque les fortes concentrations d’autrefois, n’abrite plus désormais qu’une petite partie des propriétaires de ces animaux. Le type d’exploitation par petite montagne est gravement atteint par les effets de la dépopulation : il n’y a pas à regretter de le voir disparaître car il est moins bien adapté que celui de la grande montagne à des formes rationnelles de production ».

Raoul BLANCHARD, Les Alpes occidentales. Tome premier. Les Préalpes françaises du Nord, Arrault et Cie maîtres imprimeurs, Tours, 1938, p. 46-47.

Révolution dans les pratiques dans la vallée du Giffre

« L’économie du massif du Giffre est typiquement préalpine : une exploitation sans cesse réduite des terres labourables, tous les profits concentrés sur les produits laitiers et le bûcherage, un rôle grandissant du tourisme. Un seul trait spécial : il s’y cramponne encore un peu d’industrie […]

À Samoëns, les bêtes montent en mai à des granges peu éloignées des hameaux et qui comprennent chambres, écuries et grenier à foin et y restent jusqu’au début de juillet ; elles y reviennent en septembre et y séjournent parfois jusqu’en décembre. À Sixt, elles sortent le 20 mai sur les prairies du bas et rentrent chaque soir à leurs étables ; le 15 juin, elles émigrent aux chalets inférieurs vers 1300 m, comme ceux des fonts, jusqu’au 15 juillet ; elles y reviennent en septembre jusqu’à la Saint-Michel, date de la foire de Samoëns. À Morillon, on restait jadis aux granges jusqu’en janvier. Mais deux grandes transformations se sont accomplies depuis une trentaine d’année, que la Guerre (la première !) a précipitées.

D’une part, un grand nombre toujours croissant de vaches ne va plus à la montagne. Vu la raréfaction des bras, il est plus commode de les garder en bas ; d’autant qu’elles peuvent ainsi continuer d’alimenter tout l’été les fruitières qui se sont multipliées (7 à Mieussy), et pour lesquelles on a fait de grosses dépenses (une de 600 000 fr à Tanninges). Ainsi à Tanninges, près de la moitié des vaches ne quitte pas le hameau ; à Mieussy, beaucoup de particuliers ne mettent qu’une bête ou deux en pension en montagne, les autres utilisant les communaux du bas et les regains ; à Saint-Jeoire, c’est plus de la moitié qui reste sédentaire. Arâches, les trois alpages de la commune ne reçoivent plus qu’un quart des animaux ; en revanche, ils hébergent 200 bêtes étrangères, montées de Châtillon et de la vallée de l’Arve.

D’autre part, l’exploitation de ces alpages s’est transformée. La « petite montagne » ou chacun montait soigner ses bêtes et travailler leur fruit aura bientôt vécu ; le changement est plus radical encore qu’en chablais, parce que la dépopulation a été plus accusée. À sa place, deux types d’ailleurs identiques : la « grande montagne » louée par un exploitant, ou « l’alpe de société » exploitée pour le compte d’un groupe de propriétaire par les salariés qui sont parfois italiens ou suisses […]

C’est toute une révolution qui s’effectue, née de la nécessité, mais dont les effets sont bienfaisant en permettant la concentration des produits et en assurant une fabrication plus soignée ».

Raoul BLANCHARD, Les Alpes occidentales. Tome premier. Les Préalpes françaises du Nord, Arrault et Cie maîtres imprimeurs, Tours, 1938, p. 95-96.

Recentrage sur la production laitière dans les bornes

« On peut dire que le réseau routier était à peu près tendu sur le pays vers les années 1880, il y a cinquante ou soixante ans. Il a eu largement le temps d’agir sur l’économie, c’est-à-dire de faire reculer les cultures proprement dites, progresser l’économie pastorale, enfin de susciter l’exploitation rémunératrice du bois […]

Les animaux sont plus que jamais la grande richesse du synclinal de Thônes. Mais cette richesse à évolué depuis l’ouverture des routes. En 1860, on pratiquait assez largement l’élevage et la vente des poulains […] Les progrès de l’automobile ont fait tort à cette spéculation.

La vache laitière de la race d’Abondance est ainsi la reine du synclinal de Thônes […]

La vie de ces animaux est restée soumise, plus que dans le massif du Giffre et en Chablais, aux anciennes habitudes d’inalpage, trait du passé qui illustre l’isolement du synclinal de Thônes. Le « petite montagne », c’est-à-dire l’entreprise particulière où chacun prend soin de ses bêtes sur l’alpage, a gardé la faveur de la population ; il est vrai que les familles sont restées plus fournies et qu’ainsi on manque moins qu’ailleurs de personnel. Il a bien fallu, il est vrai, composer avec le principe ; des montagnards se chargent des bêtes des ménages empêchés de délégués un des leurs aux alpages ; il en est ainsi à Manigod, La Clusaz, le Grand Bornand, qui estivent des animaux de Saint-Jean-de-Sixt, les Villards, Thônes. Mais nulle part l’alpe de société ne paraît en faveur ; nulle part il n’y a de « grandes montagnes » sauf à Nancy sur Cluses où cet usage très ancien paraît dû à la conformation de la commune, tut en escalier, avec son unique alpage de Vormy à son extrémité supérieure. De même la coutume de l’inalpage est très fidèlement respectée. Entre le 1er et le 15 juin, toutes les bêtes vont à la montagne d’où elles redescendent aux environs du 15 septembre ; il ne reste en bas que le nombre de laitières strictement nécessaires aux besoins des hôtels ; pour les familles rurales, la chèvre suffit.

Autre trait de particularisme : les fruitières sont rares. Il n’y en a ni au Reposoir, ni au Grand Bornand, ni à la Clusaz ; celles de Manigod et Serraval sont insignifiantes. Chacun préfère travailler à domicile ses propres produits laitiers, à la montagne comme en bas. La fabrication du reblochon serait en effet un art véritable nécessitant des tours de main spéciaux et s’accommodant mal du mélange des laits pratiqué par la fruitière ».

Raoul BLANCHARD, Les Alpes occidentales. Tome premier. Les Préalpes françaises du Nord, Arrault et Cie maîtres imprimeurs, Tours, 1938, p. 129-131.

Dans les bauges, le troupeau local ne monte plus aux alpages et la tomme disparaît au profit du Beaufort

«L’intérieur du massif est du domaine exclusif de la vache laitière et le lait à est peu près le seul produit de vente. Il en est ainsi depuis longtemps ; en tout cas, le fait est clairement attesté dès le XVIIIe siècle. Cette production de lait s’effectuait selon un mode qu’à très intelligemment expliqué M. Ph. Arbos. Le massif disposait bien d’alpages, mais une bonne part de ces «montagnes» était monopolisée pat les communautés religieuses et plus tard, par les acquéreurs de biens nationaux. Les paysans durent donc chercher des terrains de parcours au-dessous de ces alpages qui leur échappaient. Ils se sont contentés de pentes inférieures où ils avaient installé des chalets individuels, les grangettes, à une faible altitude au-dessus des hameaux permanents. Les grangettes étaient ainsi des «petites montagnes» où chaque famille se rendait du début de juin à septembre avec ses bêtes ; il est possible qu’on y fit même quelques cultures. La présence de ces grangettes semées sur les pentes, dans les clairières qui écornent les forêts, animent le paysage humain des Bauges, de même que la poussière des fenils, simples petites baraques en bois où déposer le foin, éparpillés à travers les prés de fauche.

Tel est le système original que commence à contaminer à partir de 1870 la création de fruitières, peu à peu multipliées à travers tout le massif. Si les Boujus adoptaient de la sorte un procédé si contraire à leur individualisme, à ce goût des traditions dont nous avons trouvé de si robustes témoignages, c’est qu’ils y étaient impérieusement contraints […]

Qui ne voit que c’est le dépeuplement qui rend difficile l’exploitation des grangettes avec ses obligations d’être à la fois en haut avec les bêtes, en bas pour les travaux des champs, et même plus bas encore pour les besognes de la vigne (les parcelles de vigne possédées par les Boujus dans la Combe de Savoie) ? Je hasarde même l’explication que la fureur d ela vigne, qui me paraît avoir atteint son paroxysme à la fin du XIXe siècle n’a pas du être étrangère à la vogue des fruitières ; il était bien tentant de laisser les vaches en bas, d’éviter les courses aux grangettes et de ses réserver ainsi des loisirs pour les tâches urgentes que les vignes nouvelles réclament impérieusement et sans délai. La vie du bétail dans les Bauges n’est donc plus de type pastoral […]

Les alpages continuent cependant d’être fréquentés, mai leur fonctionnement est devenu en grande partie indépendant des conditions propres d’existence du massif. Ils sont peu à peu tombés, par location ou par achat,entre les mains d’entrepreneurs de pâturages, véritables «montagnards» qui se recrutent surtout à la Compôte. Cette petite commune qui n’avait pas de montagnes s’est mise de bonne heure à en acquérir sur les territoires voisins, vraisemblablement pour y inalper ses propres bêtes ; mais elle n’a pas tardé à élargir cette spéculation jugée fructueuse […]

Presque tous les alpages du massif, sauf sur Seythenex, sont aujourd’hui exploités par des Compôtains et des gens de Doucy qui les ont imité […]. Mais comme les bovin des Bauges ne montaient plus aux pâturages en nombre suffisant pour les garnir, il a fallu y suppléer en louant ou en achetant des bêtes du dehors, venues de la Combe de Savoie, de la cluse de Chambéry ou de l’avant-pays […].

Ainsi se dessine un nouveau trait d’originalité humaine des Bauges. Le massif tend à réserver ses alpages à des bêtes de régions purement agricole, tandis que lui-même replie sa vie pastorale dans les fonds où elle s’est simplifiée. Les produits laitiers variés qu’on y fabriquaient jadis et qui correspondaient à de faibles groupements d’animaux dans les grangettes, le beurre, les vacherins, les tommes, disparaissent depuis que la concentration du lait en fruitière permet la confection du gruyère gras dit de Beaufort».

Raoul BLANCHARD, Les Alpes occidentales. Tome premier. Les Préalpes françaises du Nord, Arrault et Cie maîtres imprimeurs, Tours, 1938, p. 195-196.

En Haute Tarentaise, effondrement de l’agriculture profite à l’élevage puis au tourisme

« Dans les Alpes occidentales, le berceau tarin est comme le sanctuaire du bétail, le lieu où il est concédé comme la richesse suprême et entouré des soins le plus attentifs, au point que les hommes n’y délèguent pas aux femmes les besognes d’entretien du troupeau, y compris la traite, se les réservent jalousement et relèguent leurs compagnes dans les tâches de l’agriculture en champ […]

Le printemps et l’été sont ainsi la saison du travail du lait. Pas d’hésitation à la montagne où le fruitier ne fabrique que du gruyère genre Beaufort et un peu de beurre de seconde qualité. À la montagnette, les ménagères confectionnent elles-mêmes, pendant leur bref séjour, quelques mottes de beurre et des tommes. Mais un nouvel effort de fabrication est désormais accomplis, de la fin de l’hiver à fin mai, dans les fruitières que possèdent toutes les communes, sauf Villette, Landry et Montvalezan, et qui porte de nouveau sur le gruyère de Beaufort […]

Mais l’expression a plus saisissante de cette richesse pastorale est à coup sûr Saint-Martin-de-Belleville, avec les 2500 bovins qu’elle possède, sans compter ceux qu’elle loue, ses 800 moutons, ses 1500 chèvres, ses mulets d’élevage, son troupeau de 300 ou 400 porcs, les milliers de kilogrammes de fromages et de beurre qui sortent de ses caves. On appréciera ce que représentent à l’heure qu’il est des rassemblements de 40 à 50 têtes de bovins dans les étables de certains gros éleveurs. Le plus piquant, c’est que si les particuliers y sont riches, la caisse communale est pauvre : pas de bois, rien que la location des pâturages que les intéressés maintiennent à des prix très bas. D’où cette conséquence que les travaux d’intérêt communs y sont négligés ; cette commune d’opulentes fortunes ne dispose que de médiocres chemins, ignore l’électricité et l’eau potable.

Ainsi l’exploitation du bétail envahit tout le cadre de l’existence des hautes vallées tarines, y apparaît, aux dépens de l’agriculture agonisante, le grand principe du genre de vie. Pourtant, depuis une vingtaine d’année, un nouveau type d’activité est venu animer la plupart des communes et tend à y faire de nouvelles conquêtes. Les hautes vallées tarines sont le vrai secteur touristique de la zone intra-alpine et déjà, l’influence de ce nouveau type d’activité se fait perceptible sur l’état démographique de la région (essentiellement à Pralognan et, plus récemment Pesey, Tignes, Val d’Isère).

Devenue seule responsable des destinées des hautes vallées depuis que leur agriculture a faibli, l’exploitation pastorale semble y avoir mal retenu les hommes (plus du tiers de population en moins entre 1861 et 1921). ; en revanche, le dépeuplement paraît depuis une quinzaine d’année en voie de résorption et le tourisme joue son rôle dans cette légère renaissance ».

Raoul BLANCHARD, Les Alpes occidentales. Tome troisième. Les grandes Alpes françaises du Nord (massifs centraux, zone intra-alpine), B. Arthaud, Grenoble – Paris, 1943, p.495-496 et p. 531-532.

Traditionalisme, déclin de l’élevage local et transhumance en Maurienne

« La Maurienne élevée est un pays traditionaliste. Il y paraissait à considérer la résistance tenace qu’y fait l’agriculture en champs ; non moins caractéristique est l’entêtement à garder (pour l’élevage bovin) la forme de la « petite montagne, si mal adaptée à la pénurie d’hommes qui affect depuis cinquante ans les hautes vallées. On s’obstine, par un individualisme à base de méfiance, à envoyer le bétail aux alpages par petits troupeaux qui exigent chacun plusieurs personnes dont on aurait grand besoin ailleurs ; à faucher son foin et à piller le communal qui se détériore ; à traiter chacun ses produits laitiers aux hasards de la routine |…]

Mais ces besognes harassantes ne sont plus assumées que par un nombre décroissant d’individus. Partout le nombre des chalets occupés l’été diminue et beaucoup d’alpages ne sont plus utilisés que comme lieux de fauche ; d’autres, après avoir franchi la phase des bêtes sans lait, se ravalent au rôle de pâturage à transhumants. C’est que le personnel fait défaut, pompé par les usines ou décimé par l’émigration […]

Mais la Maurienne possède une autre ressource (que les bovins) : il s’agit de l’exploitation du petit bétail […] La grande spéculation ovine en Maurienne consiste en effet, d’une part,à acheter au printemps de jeunes animaux qu’on mettra au point sur les alpages pour les revendre à l’automne prêts pour la boucherie, d’autre part, à accueillir pour la belle saison des bêtes d’en bas utilisées pour leur lait comme pour leur viande ; les écuries sont donc peu garnies l’hiver sauf à Monsapey et sur le haut Bugeon qui pratiquent l’hiverne d’animaux de la haute Maurienne, mais les pâturages débordent l’été […]

Ainsi, un véritable flot de moutons submerge l’été les pelouses des vallées mauriennaises. Il n’est pas exagéré de fixer à 20 000 têtes le contingent des animaux possédés ou loués à cette saison par les propriétaires locaux ; le chiffre est même probablement inférieur à la réalité. Or, à ces régiments, vient encore s’ajouter à la même époque l’armée des transhumants.

L’abandon de nombreux alpages a en effet invité les éleveurs provençaux à présenter des offres de location et beaucoup de communes à les accepter. La transhumance a ainsi débuté et s’est peu à peu développé depuis 1920 et on a pu parler d’une véritable colonisation de la Maurienne par les moutons provençaux. M. Onde dénombrait en 1928, 27 000 transhumants pour l’ensemble de la vallée, là-dessus, les trois quarts appartenaient au berceau mauriennais et aux autres communes élevées. Or, l’effectif s’est augmenté encore de 1928 à 1938. Il venait à cette date 13000 moutons provençaux entre Modane et Sollières, les communes d’amont habituées à pratiquer l’estive ne les ayant pas admis, 3500 à Valloire, 900 à Saint-Jean-d’Arves, 3300 dans les Villards, d’autres à Montgellafrey, en tout au moins 22000 bêtes ».

Raoul BLANCHARD, Les Alpes occidentales. Tome troisième. Les grandes Alpes françaises du Nord (massifs centraux, zone intra-alpine), B. Arthaud, Grenoble – Paris, 1943, p. 655-656.

 

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